Les parasites du tube digestif du singe Vervet: un réservoir potentiellement transmissible aux humains

Les singes sont utilisés comme modèle animal dans l’étude de nombreuses maladies humaines. Le but de cette étude était de déterminer les parasites affectant le tube digestif des Vervets (Cercopithecusaethiops) importés en Iran. Des prélèvements de fèces ont été recueillis à partir de 40 Vervets importés de Tanzanie par l’Institut Razi de Recherche sur les Vaccins et Sérums d’Iran. Les échantillons fécaux ont été analysés par frottis direct et par la méthode de sédimentation de Telman. Les observations microscopiques démontrent que tous les échantillons (100% des singes testés) étaient infectés par différents parasites du tube digestif. Différents parasites protozoaires ont été détectés comme l’Iodamoebabutschlii (85%), l’Entamoebacoli (72,5%), l’Entamoebahistolytica/dispar (37,5%), le Chilomastixmesnili (12,5%), le Balantidiumcoli (10%), le Blastocystishominis (7,5%) et le Giardiaintestinalis (5%). De plus, des œufs d’helminthes appartenant aux espèces Physalopteracaucasica (27,5%), Trichostrongylusspp. (7,5%), Trichuristrichiura (7,5%), Bertiellaspp. (2,5%) et Strongyloidesfulleborni (2,5%) ont été identifiés. La présence de parasites intestinaux chez les Vervets constitue un risque potentiel pour l’homme ainsi que pour la fiabilité des expérimentations. Par conséquent, le diagnostic et le traitement de ces parasites doivent être considérés avant chaque étude en laboratoire.