L étude de la prévalence de certaines infections helminthiques affectant le foie et le poumon des ruminants d abattage de la région de Fars en Iran

Les helminthes zoonotiques sont souvent transmis à l’homme par les animaux domestiques. Cette étude rétrospective menéeentre 2011 et 2013 dans les villes de Kazerun et Shiraz (région de Fars, Iran)avait pour but d’estimer la prévalence de certaines infections helminthiques importantesvisant lefoie et le poumon des animaux d’abattage,comme l’echinococcose, la fasciolose et la dicrocoeliase,. Ente mars 2011 et janvier 2013, un total de 12381 moutons, 6473 bovins, 22847 chèvres, 66 chameaux et 10 buffles provenant des abattoirs de Kazerunont suivi des analyses afin de déterminerla présence éventuelle de zoonoses comme l’hydatidose, la fasciolose et la dicrocoeliase. Les mêmes analyses ont été menées à Shiraz sur une période d’un an (à partir de mars 2012) incluant 121100 moutons, 23515 bovins, 81293 chèvres et 69 chameaux. A Kazerun, la prévalence des kystes hydatiques hépatiques détectés chez les moutons, bovins, chèvres et chameaux était respectivement de 0.86; 2.1; 0.76 et 15.1%. D’une autre part, la prévalence des kystes hydatiques pulmonaires était sensiblement plus élevée, atteignant respectivement 0.89 ; 2.36 ; 0.9 et 16.6% dans les différents groupes d’animaux mentionnés. La fasciolose affectait le foie de 0.33% des moutons, 1.65% des bovins et 0.24% des chèvres, alors que la dicrocoeliase affectait uniquement 0.004% des chèvres. Dans les abattoirs de Shiraz, la prévalence des kystes hydatiques hépatiques détectés chez les moutons, bovins, chèvres et chameaux abattus était respectivement de 3.44 ; 3.12 ; 2.94 et 2.9%. Chez les mêmes groupesanalysés et dans le même ordre, la prévalence des kystes hydatiques pulmonaires était respectivement de 4.54 ; 4.33 ; 4 et 4.35%. De plus, la fasciolose touchait respectivement 2.49 et 1.86% des moutons et bovins, alors que la prévalence des infections au D. dendriticumétait de 0.026, 0.91 et 4% chez les moutons, bovins et chèvres, respectivement. En comparaison des résultats d’études similaires menées en Iran, la région de Fars semble l’une des moins touchées par ce type d’infections.