L’étrangeté narrative dans Autoportrait en vert et Kowli kenar-e Atash (La Gitane auprès du feu)
Le but de cet article est d’explorer, à travers l’analyse de deux romans, Kowli kenar-e Atash (Le Gitan auprès du feu) de Monirou Ravanipour et Autoportrait en vert de Marie NDiaye, les différentes stratégies narratives utilisées par les auteurs qui font naître un sentiment inquiétant et étrange chez le lecteur. Du point de vue théorique cet article s’inscrit dans un cadre de réflexion comparée en se basant sur la théorie de Tzvetan Todorov concernant le fantastique étrange, théorie qui nous permet de savoir dans la lecture d’un texte quel genre de structure narrative peut nous donner une impression d’étrangeté et d’inquiétude. Bien que Marie Ndiaye et Monirou Ravanipour s’expriment sous des formes créatrices et esthétiques spécifiques nourries de leur propre culture un rapprochement de leurs ouvrages semble plausible: nous avons tenté de montrer comment ces deux auteures, venant de différentes cultures, conçoivent la place de l’étrangeté dans l’écriture de leur roman et quelle représentation elles en produisent. Un des éléments qui rapproche ces deux récits l’un de l’autre, c’est le choix narratif des auteurs qui renforce le caractère étrange de la situation dans laquelle les événements sont décrits comme un rêve ou une hallucination.
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