L'écriture féminine en Iran
Le concept d’« écriture féminine », formalisé par Hélène Cixous en 1975, a été régulièrement interprété de manière incorrecte dans la littérature scientifique. Le malentendu le plus courant est l’amalgame avec les concepts de « littérature des femmes », « littérature féminine » et « écriture-femme ». En Iran, le terme est encore plus éloigné du concept de Cixous et est communément utilisé pour présenter la femme traditionnelle dans la littérature. Cet article reprend les critères définis dans Le rire de la Méduse (Cixous, 1975) comme source principale afin de les utiliser dans une comparaison avec la définition iranienne commune. Deux romans iraniens sont pris comme exemples: C’est moi qui éteins les lumières (Zoyâ Pirzâd, 2011) et T’inquiète pas (Mahsâ MohebAli, 1387/2008). Alors que le premier est considéré comme un exemple d’écriture féminine selon l’acception iranienne commune., il ne possède pas les caractéristiques exigées par la définition originelle. A l’inverse, le second n’est pas admis comme tel en Iran alors qu’il pourrait être considéré comme un exemple d'écriture féminine selon Cixous.
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