L’étude de la narration fantastique dans : La Peau de Chagrin, La Cafetière, La Vénus d’Ille, Sylvie, Aurélia, Les Diaboliques et le Horla
Créé sur l'irrationnel et le doute, le genre fantastique essaie d'ancrer dans un cadre réaliste, des événements surnaturels. Ce genre en vogue dès le début du XIXe siècle a subi des modifications du point de vue de structure, et dans la manière de l'apparition du surnaturel. Dans cet article, nous avons entrepris l'étude de certaines œuvres placées dans la lignée de ce genre littéraire. Notre but était de répondre à des questions telles que: - Au XIXe, comment ces écrivains ont-ils présenté le surgissement du fantastique dans leur écriture ? -À quelles techniques narratives ont-ils eu recours pour faire plonger le lecteur dans le doute et l'hésitation entre la réalité et le rêve ? Nous avons considéré les deux approches générique et structuraliste comme complémentaires. Dans le cadre d'une étude narratologique, en nous appuyant sur les théories de Gérard Genet, nous avons remarqué à quel point la structure narrative, les instances narratrices et focales, le cadre spatio-temporel et les personnages pourraient être importants et garants du caractère fantastique. Ce regard analytique, nous a montré les évolutions que ce genre a subies au cours du siècle. Bien que certaines particularités du genre- comme le cadre réel et l’instance narratrice à la première personne du singulier qui préparent l'avènement du fantastique- restent intactes, toutefois la narration fantastique se diffère complètement de Balzac à Maupassant. Vers la fin du siècle, les auteurs ont brouillé de telle manière les pistes que pour le lecteur la distinction du réel de l’imaginaire paraît difficile, voire impossible.
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